Faire appel à un avocat en cas de violence conjugale pour faire valoir vos droits

La violence conjugale est un grand fléau pour plusieurs personnes, surtout pour les femmes. Parfois, elle se mure dans le silence et n’agit pas. Pour vous aider à affronter vos malheurs, vous pouvez faire appel à un avocat qui vous accompagnera, vous soutiendra, vous conseillera et vous défendra dans une procédure judiciaire.

Un avocat, l’interlocuteur désigné pour vous comprendre et vous écouter

Souvent, dans une affaire de violence conjugale, les victimes n’osent pas en parler. Cela peut être dû à la peur des représailles, par sentiment de culpabilité ou tout simplement par honte. Or c’est une erreur, car cela ne fait qu’encourager votre bourreau à continuer. En consultant un avocat, vous aurez une personne à votre écoute qui essaiera de vous comprendre sans vous juger. Elle analysera la situation et trouve la meilleure solution possible pour vous sortir de cette situation. Avec ses expériences et sa connaissance en droit, elle est en mesure de vous orienter en vous montrant les procédures à suivre.

S’adresser à un avocat dès le commencement

Il n’est pas conseillé d’attendre que la situation s’empire avant de consulter un avocat. Si vous vous adressez à un avocat, cela ne veut pas forcément dire une procédure judiciaire, mais il peut vous donner des conseils pour vous extirper de cette situation. Si vous ne voulez pas attaquer en justice, votre conjoint d’autre alternative existe autre que les poursuites. Un avocat peut vous orienter vers des associations d’aide aux victimes dans votre genre, mais un avocat est le seul à habiliter à déclencher une procédure civile et pénale.

Que fait un avocat face à une victime de violence conjugale ?

L’action de l’avocat dépend du degré des violences subites amies aussi de votre relation avec votre conjoint. Il faut également tenir compte des enfants si vous en avez.

  • Il est possible d’engager une procédure civile qui n’est autre que la demande de séparation pour faute. La cause du divorce est alors la faute et la protection des enfants.
  • La procédure pénale en revanche a pour objectif de condamnée l’auteur des violences devant un tribunal correctionnel ou une cour d’assises selon ses gravités. Une procédure pénale n’est cependant pas effective qu’après un dépôt de plainte auprès d’un commissariat ou d’une gendarmerie.

Dans les cas des violences conjugales, la victime peut demander au conjoint violent de quitter le domicile familial selon le Code civil article 220-1. Cette procédure est uniquement valable pour les personnes qui se sont mariées.

Il est également possible d’éloigner les enfants en les hébergeant dans une structure d’accueil familial, par la même occasion, le droit de visite et d’hébergement du conjoint violent est suspendu jusqu’à nouvel ordre.