Les prisonniers sont des personnes gardées à vue pendant une période donnée. Ils sont privés de certaines libertés dont ils jouissaient auparavant, pendant cette période. Toutefois, cette liberté canalisée, conditionnée et limitée n’est pas synonyme d’absence de tous droits humains. Quels sont alors ces droits dont le prisonnier peut-il se réjouir ?
Le droit à la défense
Toute personne détenue pour une infraction quelconque à l’ultime droit de se défendre. Ceci étant, il mérite qu’on lui laisse désigner son avocat de défense qui préparera minutieusement sa défense. Cependant, si le prisonnier est capable de se défendre même au fond de sa cellule, c’est qu’il est présumé innocent. Autrement dit, avant d’avoir cette faveur de se défendre, tous les prisonniers sont présumés innocents. Les accusations portées contre lui ne sont donc pas justifiées. Ils méritent d’être considérés comme tels à cet effet. Seul le procès établira la culpabilité ou l’innocence. Avant que le prisonnier ne purge sa peine, il doit alors avoir la chance de se défendre contre les accusations et les fautes qui lui sont reprochées.
Le droit à la propriété
Être en garde à vue n’enlève pas au prisonnier, son droit de propriété. En effet, il lui est permis de contrôler et d’avoir une main mise sur ses biens depuis sa cellule. Ce faisant, le prisonnier est capable de s’acheter un appartement depuis sa cellule sans que les autorités pénitenciers ne s’y opposent. Ce n’est pas tout. Le droit à la propriété permet au prisonnier de faire de son bien, ce que bon lui semble. De fait, il peut décider le vendre son appartement, créer un marcher de cuisines et mettre des personnes de son choix en relation avec son bien.
Le droit au vote
Le droit de voter est une nécessité pour le prisonnier. Avant d’être incarcéré ou enfermé pour une peine quelconque, le prisonnier est un individu de la société. De fait, il dispose par citoyenneté, le droit de vote comme tout autre individu. Il a le libre choix de jeter son dévolu sur tel, ou de le désigner en toute liberté, comme son nouveau supérieur. Dans toute démocratie, le peuple a le devoir de choisir son lui-même son dirigeant. Ce libre choix permet à l’élu de prendre des décisions au nom de la communauté citoyenne, pour le bien de tous. Citoyen donc, le prisonnier dispose également de ce privilège.
Le droit à la santé et aux soins
La bonne santé est l’armure dont se revêtent tous les hommes, et qui les protège de tout mal chronique. Ce privilège n’est l’apanage de personne, tous les hommes l’ont. Autrement dit, tout homme, qu’il soit libre ou détenu, mérite la bonne santé. À cet effet, le prisonnier gardé à vue possède ce droit. Il peut de fait, se rendre à l’infirmerie pour recevoir des soins qui lui sont dus. Par ailleurs, les organisations à valeurs internationales qui s’occupent de la santé de l’homme définissent la santé comme l’état complet de bien-être mental, physique et social. De fait, la santé du prisonnier ne se heurte pas à l’absence de maladie. Elle va au-delà de cette conception afin que le prisonnier puisse jouir d’une vie paisible en dépit de son infraction.