Lorsque vous êtes en couple, vous avez la possibilité de faire des investissements immobiliers ensemble. Ainsi, vous pouvez louer ou acheter en commun de bien immobilier. Mais, il est possible que la relation ne dure pas. Alors, en cas de séparation, on s’interroge à propos des possibilités de solution concernant le bien en commun. Dans la suite de cet article, vous allez découvrir les différentes solutions pour gérer un bien commun après une séparation.
Vente du bien immobilier acheté en commun
Lorsque les concubins achètent un bien immobilier en commun, le régime des biens est indivis. La vente du bien va permettre de quitter l’indivision. Mais, avant de procéder à la vente, il faut obligatoirement l’accord de votre concubin. En réalité, lorsque vous vendez le bien, vous devez rembourser le crédit immobilier. C’est après le remboursement que vous pouvez faire la récupération de votre quote-part. L’investissement peut être effectué à 50 % des deux côtés ou 60 % et 40 %. Mais, votre concubin peut s’opposer à la vente du bien. Dans ce cas, vous aurez la vente en justice de votre bien. Un notaire va s’occuper de la liquidation du bien afin de vous donner votre part. Le notaire désigné par le tribunal a la possibilité de faire une vente publique du bien immobilier que vous avez acheté en commun avec votre ancien concubin.
Acheter la part de votre ex-concubin
Pendant une séparation, il y’a une autre possibilité concernant votre bien immobilier en dehors de la vente. Si vous ne vous voulez pas qu’une tierce personne, entre en possession du bien, vous pouvez tenter d’acheter la part de votre ex-concubin. Mais, cela n’est possible qu’avec l’accord de l’autre. Lorsque vous trouvez un accord et vous achetez sa part, vous devenez le seul propriétaire du bien. Une fois que vous devenez propriétaire, l’autre doit faire une demande de désolidarisation de l’emprunt commun. L’institution qui vous a effectué le prêt va vous accorder la désolidarisation à condition que votre ancien concubin soit en mesure de s’occuper du crédit. Si les deux solutions ne marchent pas, il en existe une troisième. La conservation de la copropriété.
Rester les propriétaires du bien
La troisième possibilité qui consiste à rester toujours copropriétaire du bien malgré votre séparation. Cette solution est rare et vraiment exceptionnelle. Cette mesure s’impose dans la plupart des cas. Si vous ne souhaitez pas qu’une autre personne achète le bien, mais, malheureusement que personne ne dispose les moyens pour acheter la part de l’autre, vous devez rester copropriétaire. La réussite de cette solution dépend aussi de l’harmonie qui règne entre vous. Ainsi, vous pourrez mettre en location le bien et profiter des bénéfices. De cette manière, la gestion doit se faire à deux. Vous devez opiner aussi sur une question capitale qui est la jouissance du bien. Par exemple, si la jouissance du bien revient à une seule personne, il faut que cela soit ressenti sur le payement du crédit. Pour éviter d’éventuelles discordes sur ce problème, il est préférable d’acter cette décision chez un notaire. De cette manière, vous êtes à l’abri des surprises désagréables.